Sunday Courbe/voiX

 

Sunday... hier ! Vroum vroum we go à l'expo FRACTURE ESPACE TEMPS en hommage et immersion à PH. K. Dick à Courbevoie. Le komando SDH - Le Sultan et moi - partons en starship Diesel, d'autres comme Mat Monowine et JM (avec sa dudesse poivre et sel), eux se téléportent en vespa-jetski des mers bétonnées spatios-temporelles. 

On roule, éconduit par La Voix, une synthèse vocale2merde qui nous donne affectueusement - sous mécanique GPS - des conseils comme de bien respirer, à fond, de Profiter de l'Instant et en autre, de tourner à droite « mais tourne bordel !!! ». On évite de peu d'empaffer une estafette verte, on imagine un club clandestin de fumeurs de chicha en van itinérant. 

On roule. On admire le chaos urbain. Brutalisme et lignes Carrefour. Nous sommes les touristes du périf, les amateurs mélancoliques vénères sous fluoXetine et kéta de Blade Runner, les narrateurs endormis des Confessions d'un barjo « b.a.r.j.o... barjo ! ».

On y est. Sous-sol. Immense entrepôt inlouable. Pénombre. Deux degrés de moins. Heureusement, on porte nos doudounes Bershka-Celio soldées 70%. Fumigènes dans nos gueules. Projections vidéos, on voit l'intérieur d'ordis quantiques, des visages génerés par Mid Journey, projections sur les faces de cubes de l'Empathie. Avant on découvre des fresques trash sur rhodoïd et papier kraft de VJ Agent Orange ; on tombe sur une sculpture électrique : une chèvre boule à facettes nightclub/fin de civilisafion, inspirée de la chèvre 🐐 réplicante dans la nouvelle qui a inspiré Blade Runner... PRAXED, l'artiste nous joue la soundtrack live de l'install_ de l'ambient noise shoegaze. Très Evening Star (remember l'album de Fripp/Eno).

On décroche et on trouve le point picole, l'OB bébé. Comme on n'a rien bouffé du dimanche, la bière remplit nos panses et je gobe quelques boules d'apéro bacon. Je parle à une jeune anglaise étudiante de Cambridge. (j'perfectionne mon anglais en bingeant des séries hospitalières la nuit comme Grey's Anatomy. Je suis raide dingue de la blonde Izzie). 

Pro, je coopte les artistes de ce projet pirate sur le SDH. Les artistes nous promettent une prochaine exposition juste à côté, en plus grand. Ça va être lourd et sale. Prévenez Rachida et tous les suckers de subvenfions ! L'art pirate n'est pas à vendre. On achète quand même la superbe affiche de l'exposition - qui n'était pas à vendre - et on rentre pour un kebab all stars avec son piment vert qui arrache les caries aux Délices de l'amour à Jaurès. On met sur le CD player 90's le Molly's Lips de Nirvana et Bob. 

Stay tuned sur le SDH pour la suite des aventures de l'art pirate. Il s'organise offshore de la matrice mondaine. Ça n'empêche pas qu'au syndicat, on kiffe la fashion ukrainienne et ses extensions de bijoux buccaux cyborgs. 

Quelques photos...