LA POLYLOSE (tentative de définition2merde)
Polyamour mais en mode lose (perte).
Être dans l'instant amoureux platonique ou avec parfois une intimité sexuelle.
Le sexe n'est pas le but mais l'échange et le partage dudesque.
Ne pas calculer le retour sur investissement du petit affect égoïste.
Bannir le réflexe égocentrique de construire l'illusion d'une relation de couple mais être profondément sincère avec son désir de liberté, d'épanouissement et celui de ses amoureux-amoureuses polylosers.
Quitte à perdre l'autre qui n'est pas dans cette perspective anarchiste de la survie amoureuse.
La solitude est un problème mais elle est source d'aventures, de découvertes, de disponibilité mais aussi fatalement de « douille ».
Cette mélancolie amoureuse avec parfois, l'angoisse existentielle au moment du crépuscule ou de l'aurore.
Faire une sieste vers 16h après une activité intense, la masturbation ne fait pas partie du programme.
Parfois notre mère ou notre père nous manque cruellement, du moins leur amour inconditionnel qui n'existera plus après leur décès.
Garder en soi jusqu'à sa mort ce trésor empoisonné.
Assumer H-24 que l'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Être comme en rehab tout le temps.
Communiquer, dialoguer avec les autres partenaires, sortir l'ego de sa stratégie de possession et sa mortification programmée.
Je me demande si ce n'est pas en fait le véritable amour que j'essaie de définir.
Lire les philosophes tous, même mal - carburant intellectuel mais préférer la poésie spirituelle et faire vivre le poète2merde en soi, écrire donc, non pas pour une carrière juste un pendule au fond de la poche.
J'ai trouvé grâce à Dinah Douïeb, un article avec le mot « polylose » (2010 !!!).
« Polylose » n'est pas « polylove ». C'est l'acceptation de la lose amoureuse chez moi.
Là, il n'est même pas employé en mode pseudo-théorique, c'est juste pour nourrir le chapeau d'un l'article plutôt gênant dans le fond : la journaliste est une consommatrice de mecs, le parfait modèle égoïste qui veut toujours plus et mieux (système pléonectique). Le mode de vie (sexuel ou pas) du polyloser ou de la polyloseuse n'est pas du tout expliqué, c'est seulement pour désigner dans le titre que le polyamour n'est pas un bonne méthode comportementale pour la winneuse qui lit GQ.
En gros, c'est une ex-polyamoureuse déçue qui est revenue au bon vieux schéma patriarcal et qui « brise les rotules de l'homme qui correspond à ses besoins pour qu'il reste avec elle... » et qui change de partenaire quand elle en a marre...
Wouah c'est remarquable, non ?!! Son humour permet de dévoiler les tabous des stratégies des deux sexes, celles de la femme sont légèrement tabous.
L'homme est démasqué depuis le début : sa bite et sa bite ok mais la femme, c'est quoi exactement ?
On peut faire passer des messages hardcore avec l'ironie et là, elle chie dans la colle pour les valeurs de la sororité. Elle vend la mèche des sistas. Le lien originel et on tombe sur une bonne suckeuse de la winne media.
Bonus. On peut lire cet état de fait : quand on serait amoureux, on ne verrait plus personne. Le cocooning lié à la vie du couple que je fuis désormais comme la grippette.
Et toujours, cette obsession de tomber amoureux ou amoureuse.
Cette recherche d'intensité comme une valeur marketing absolue alors que cette salope de Dame nature a juste bien réglé ce piège hormonal pour que l'espèce puisse se reproduire devant un film le dimanche soir pour bien niquer les autres espèces.
La vie à deux...
Le produit d'appel de tous les autres produits. Il serait bon d'arrêter d'idéaliser les hormones et revaloriser les actes sans l'emprise de la sérotonine.
Je vais sortir les poubelles.