Mystère mister David J hier en concert au Petit Bain
Le bassiste de Bauhaus (auteur de plusieurs morceaux notamment de l'éternel Bela Lugosi) sort un nouvel double album Missive To An Angel From The Halls Of Infamy And Allure (!) que je vous conseille.
Concert devant une centaine de fans et ma foi, du haut de ses 62 ans, le jeune homme nous a gratifié d'une prestation totalement classieuse accompagné seulement de deux musiciens : un clavier, un violon et lui, à la guitare sèche. Chant majestueux sans être emphatique - parfois, j'ai cru entendre le meilleur des Waterboys - un rien décadent, jamais autiste, en contrôle total mais avec un lâcher prise dudesque, sans en faire des tonnes, il nous a bercé, fait marrer et ému. Surtout sur "Crocodiles tears and the velvet cosh"... En final, un rappel avec une reprise en raccord avec l'univers du cabaret qu'il affectionne et bien, ni plus, ni moins : Alabama song. Pourquoi se faire chier hein ? C'était parfait dans la cale du bateau.
Un manque : "I can't shake this shadow of fear" n'a pas été joué. Ce morceau glacial, implacable, drivé avec une batterie électronique séminale d'une rare efficacité à l'époque des batteries héroïques surgonflées des U2, des riffs de guitares comme des lames de rasoirs et cette voix claire et en même temps caverneuse, nous l'attendions tous, enfin surtout moi et cette fan londonnienne qui a fait dédicacer la pochette du maxi 45 tours avec ce portrait du dandy en clair-obscur trempé d'un bleu mercure... Voir et entendre en chair et en os tous ces vétérans de la new wave est émouvant bordel, des grands frères que je vois pour la première fois. Vendredi, c'est au tour de A Certain Ratio... Timothée et moi passerons des morceaux notamment en ce qui me concerne des raretés du label Factory en haut à la cantine.
Concert devant une centaine de fans et ma foi, du haut de ses 62 ans, le jeune homme nous a gratifié d'une prestation totalement classieuse accompagné seulement de deux musiciens : un clavier, un violon et lui, à la guitare sèche. Chant majestueux sans être emphatique - parfois, j'ai cru entendre le meilleur des Waterboys - un rien décadent, jamais autiste, en contrôle total mais avec un lâcher prise dudesque, sans en faire des tonnes, il nous a bercé, fait marrer et ému. Surtout sur "Crocodiles tears and the velvet cosh"... En final, un rappel avec une reprise en raccord avec l'univers du cabaret qu'il affectionne et bien, ni plus, ni moins : Alabama song. Pourquoi se faire chier hein ? C'était parfait dans la cale du bateau.
Un manque : "I can't shake this shadow of fear" n'a pas été joué. Ce morceau glacial, implacable, drivé avec une batterie électronique séminale d'une rare efficacité à l'époque des batteries héroïques surgonflées des U2, des riffs de guitares comme des lames de rasoirs et cette voix claire et en même temps caverneuse, nous l'attendions tous, enfin surtout moi et cette fan londonnienne qui a fait dédicacer la pochette du maxi 45 tours avec ce portrait du dandy en clair-obscur trempé d'un bleu mercure... Voir et entendre en chair et en os tous ces vétérans de la new wave est émouvant bordel, des grands frères que je vois pour la première fois. Vendredi, c'est au tour de A Certain Ratio... Timothée et moi passerons des morceaux notamment en ce qui me concerne des raretés du label Factory en haut à la cantine.