14 FÉVRIER LA SAINT CRÉTIN

 

Le couple n’est pas l’amour, il en serait même l'antithèse. Le couple est ce rite barbare pour bétonner la base de la société patriarcale. Cette matrice industrielle nique la planète depuis la cruci-fiction de JC, l’invention du papier cul recyclable et les pâtes cuites en trois minutes. Elle la détruit systématiquement en remplissant les Temples du virus number one : l'humanité qui se fout en couple.  Le plus gros virus à deux pattes détruit les pandas et le cœur  de Gaïa. Le couple et Netflix sont les alibis de destruction massive du virus humain et chaque 14 février, on fête ainsi le massacre des pandas en regardant un documentaire animalier avec des images de synthèse au lieu de bien baiser comme pour la dernière fois.

Le couple est bel et bien ce processus entropique pour édifier le nid à cinq pièces à HYPECITY. 800 0000 euros minimum dans le 19ème. Allez mec, va bosser en open-space pour une marque capitaliste afin de payer le crédit, à moins que tu ne sois héritier d'une petite fortune familiale vendeuse d'armes ou d’immobilier qui place dans ses recoins d’immeubles, des pièges à SDF.   Le couple a été instauré seulement pour faire proliférer le chaos et contrer la peur de la solitude – alors que tout le monde finit seul dans un EPHAD ou dans un hôtel particulier en soins palliatifs, sans parler de ceux qui crèvent dans la rue ou dans une cave.  Et oui, le couple est cette invention gentiment monstrueuse pour préparer le nid de la pondeuse dis-je, qui au temps de nos petits jours schizophrènes – on veut le beurre et l’argent du beurre - jettera ensuite le géniteur d'une manière passive-agressive dès qu'elle trouvera mieux ou différent ailleurs.  En général, chez le meilleur ami du pauvre salarié ou du riche rentier soit le meilleur pote pécho dans son réseau socioprofessionnel, il fera l’affaire. Et oui, c'est un mâle alpha la plupart du temps celui qui engrosse en purée la banque maternelle. Aparté : les losers eux sont immunisés contre la pondeuse opportuniste.

La pondeuse malgré elle – le prédéterminisme fatal des hormones - portera donc son dévolu sur un type différent de son ancien assistant à la procréation. Le meilleur ami vu que les contraires s'attirent en amitié virile. La boucle est bouclée dude, ça sera toujours ton meilleur poto, un winner qu'elle va sucer dans ton dos. Hélas, comme on se lasse de tout, surtout si on cherche le bonheur occidental (qui n'existe pas, vu qu’il est devenu matériel, on n’en a jamais assez) ou au prix d'un massacre éthique, elle snipera au pire de sa bouche experte en pipe, la bite tiroir-caisse plus compatible à ses besoins matériels. Quoi ? Râle pas  meuf ! C'est vrai le contraire peut arriver, la bite quitte la vulve si la meuf aura choisi un connard, plus bandant chez les grandes névrosées aka un substitut d'un père de type rock'n roll qui a été faible pendant cinq secondes.

Avec cette bafouille écrite après une baise polyloseuse. Je voulais aussi rendre hommage aux nartistes ces suckers du capital et de la société du spectacle qui glorifient pour satisfaire leur ego-trip - rarement leur compte en banque - tout et n'importe quoi et la saint Valentin en fait partie. Hourra !!! Aujourd’hui, c’est la fête des arts de la performance et j'espère qu'il y aura au moins un OPEN BAR pour pécho de la bobo névrosée qui, elle va à l'encontre de sa programmation hormono-sociale, en se mettant une mine dans les évènements hype et couche avec des dudes.

 En conclusion, je vous le dis en vérité la polylose et l'amitié dudesque - qui exclut l'analyse à moindre frais : tes problèmes mec, tu les soumets à ton psy, pas à tes potes  - est la solution à vos mensonges ancrés dans vos ADN. Et maintenant, on écoute Brassens bien que je préfère Bobby Lapointe de loin.  Le cynique montre les choses comme elle sont sans moraline. Le moraliseur lui tease comment devraient être ces belles choses en se fourrant un doigt de E.T dans le cul. Autant pisser dans un sequencer, le peuple abonné est con comme sa bite qui cherche sa valentine.


Photos et GIF : THE RAPTURE aka Dernier Sacrifice (1991) de Michael Tolkin (réal et scénariste à redécouvrir) Bientôt sur vos écrans HD connectés au SDH : "Sharon aime chaque nuit se livrer à des hommes rencontrés dans les bars mais un jour elle reçoit la visite de deux pétés de la tête..." avec Madame Cruise et Monsieur X files.