SARA CHELOU se pose des questions (...)

Au MUR feed-back on-line

désolé pour l'étalage, ce n'est pas tous les jours


que j'expose mes bouts de cadavres.

et je parle de l'importance d'Olalaparis...
de certains artistes présents sur cette liste
(enfin j'espère encore...)


SARA CHELOU "c'est cool de soutenir le street art mais c'est vrai que ta présence en temps qu'exposant dans une expo récapitulative de tous les gens qui ont fait quelque chose sur le M.U.R n'est pas très claire. c'est un peu comme si tu participais à une expo ayant pour thème des aquarelles marines en y mettant le piano de Beuys ou l'urinoir de Duchamps, ça n'enlève rien à ta qualité artistique c'est juste que c pas dans le thème. Sauf bien sur un bel effort de noyautage d'un milieu qui par ailleurs est de toute façon ouvert et positif."

TH - "Je suis un des premiers en tant que "Révolution Blanche" avec Vodoöo et Systaime à avoir participé au collectif "UNE NUIT" qui est, au fil des ans, devenu "le M.U.R" c'était en 2002, voici le flyer_



c'est mentionné p.10 du livre en vente à l'expo en ce moment que je vous recommande et c'est exactement dans l'avant propos.

C'était une "ascèse" contre la pub (à l'époque des casseur2pub et de "99 frs") et j'ai donc joué le jeu jusqu'au bout, du moins jusqu'en 2008 car je pensais et soutenais que d'afficher son art même sauvagement était aussi une forme de pub alors je ne l'ai pas fait. La voilà cette révolution blanche qui devait être collée sur des encarts publicitaires comme ont fait les autres, moi pas, c'était aussi contre le street-art pour être franc, contre le graphisme, l'esthétisme... Etienne Cliquet en parlait sur son site avec le terme "vanille" (voir comment le web a évolué, un service - un programme utile - bcp de blanc et juste des logos...)

les deux toiles au squat de Vincennes "art et toit"

Ensuite, 6 ans après donc, on a quand même collé la Blank Revolution (ou Révolution Blanche... j'ai choisi "blank" pour ne pas avoir de problèmes avec une connotation raciste et le "blank" renvoie au "vide", à l'interstice entre deux informations, comme entre deux morceaux sur un CD...) sur le M.U.R en janvier 2008 (cette revolution vide est restée dans l'ombre du squat de Faucheur pendant 6 ans donc...) et cela pour 500 € (j'ai bien fait d'avoir attendu mais ce n'était pas voulu...)


L'affichage a eu lieu donc 6 ans après et sous la demande de Jean Faucheur que tu peux trouver en page 66 du livre LE MUR / THE WALL...

Ensuite, j'ai arrêté l'espace urbain (rue et métro) avec APPROVED BY ALIBI-ART


dans le métro...

dans la rue avec mambo & space invaders

tout est là, voir les archives (métro et interventions urbaines + les autres...)

J'ai abandonné l'art urbain pour l'espace virtuel le web vers 2000-2001 progressivement et grace à  OLALAPARIS (PORCULUS m'inspirait bcp... ctgr, Bobig et Madre aussi...) en ouvrant mon premier blog  le feu "Squat des Branleurs" ensuite, j'ai ouvert le SDH et les casseurs2hype qui m'ont valu une forte médiatisation (surtout dans les magazines urbains, féminins et branchés...), j'ai sorti un livre de mes écrits web, fait des lectures (qui sont devenues des performances) et un single-MP3 ("baiser avec une boat-people") qui est devenu au final une planche BD de marjo-lain et un film LE MOULES MYSTERY TOUR de L'Hostis...

Tout çà pour dire que j'évolue à la différence de certains artistes (urbains ou non) qui capitalisent leurs savoirs faires et pratiques pour rentrer dans un système (celui des galeries et de l'instituFION) afin de péréniser une économie en mettant leurs processus de vie et d'art en veilleuse, c'est comme la touche "PAUSE" en fin de comptes, la forme et le fond stagnent... Tant mieux pour eux / des gens manifestent contre la retraite là...

FUCK OFF la Retraite et le TRAVAIL. Merde! On rêve.

Je tente d'autres territoires (les médias par exemple et le web 2 qui supplante petit à petit les medias traditionnels) avec ou sans coyote (juste un chat) mais tjrs en essayant de pisser dans l'urinoir de l'ART, j'en mets toujours un peu à côté.

En réalité, personne ne connait vraiment mon travail, mon histoire (à part Timothée Rolin, David Guez & Systaime et quelques rares personnes, je pense à Antoine Moreau...) et çà peut jacter derrière mon dos "disapproved" taggué  sur mon perfecto (qui évolue tous les jours partout où je passe à l'automne et printemps), c'est très bien comme çà.

La parano étant la meilleur conseillère de l'Homme Urbain.

2001_

errance urbaine avec systaime...

2010_

un OB avec Nikki la semaine dernière...

c'est très bien comme çà car de ne pas être compris, mal compris ou à moitié compris, fait parti de mon "procès-suce", l'art est un labyrinthe où il est bon de se perdre, d'aller au-delà du Miroir et d'en revenir "transformé", seul ou accompagné.

Voilà après l'art urbain et finalement "mondain" contexte obscène (je suis passé chez Ardisson avec Alibi-Art car je tamponnais au final les culs dans des partouzes que j'organisais avec SM, P.A.J & HPG... )

désolé les gosses sur olalaparis / allez travailler sur vos devoirs

je suis donc passé sur le web, voilà une autre création, celle là, complètement virtuelle : TH PROFIT exposée on-line sur le site du ministre de la Culture en 1998 grace à Anne Roquigny, je vous invite à lire le texte de Serge Balasky en bas...



Je vais droit dans le MUR.

L'art sans œuvres (punk/crevard)  est entropique ou n'est pas.
Restera les cendres et les archives.

Le reste je m'en bats les POLLOCKS.

(...)

TH né en 68