TWILIGHT MY FIRE (16 ans après)
On n'est pas sérieux quand on a 55 ans. Comme la plupart des pseudo bad-ass et autres puristes cinéphiles adeptes des films de genre, ou encore comme ces stakhanovistes œuvrant dans le concours de bite qui aura la plus grande tolérance à l'ignominie – "ma tolérance au trash est plus grosse que la tienne" – je n'avais pas daigné, du haut de ma tour de mépris snobisant, visionner ce film lors de sa sortie en 2008. Ni ensuite en DVD, ni sur les plateformes de drogues légales, et encore moins via des sites de téléchargement ou sur ces groupes FB et blogs d'échanges illicites. Comme beaucoup, je me disais : C'est quoi encore ce film de tapette ? En gros, je schématise : cela aurait tout aussi bien pu être un film de lesbiennes ou de zoophiles. Mais contre toute attente, il n'y a jamais de scènes de sexe dans ce film – à peine des esquisses de french kiss. C'est pervers, et génial à la fois, de mettre en scène la frustration à ce point. Chauffe, Marcel